La CMF sera présente sur le stand Fa-14 (voir le plan).
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Samedi 20 novembre, de 15h à 16h30, au New Rose :
- Les bibliothèques musicales à l’heure du numérique
La musique s’écoute mais elle se lit aussi. Cette particularité s’est longtemps traduite pour les bibliothèques à des stratégies différentes pour conserver et promouvoir la partition et l’enregistrement. Mais l’essor du numérique change-t-il radicalement les missions des bibliothécaires musicaux ?
La création d’un nouveau support entraîne des réflexions sur sa conservation et sur sa mise en valeur. De l’invention de l’écriture découle, bien des siècles plus tard, la fondation de la bibliothèque d’Alexandrie. De même, la mise au point du phonographe conduit forcément, à plus ou moins long terme, à l’établissement de bibliothèques sonores.
Trouver un document rapidement ne suffit plus : il doit pouvoir permettre de rebondir vers de nouvelles sources, de nouveaux supports, de nouveaux conseils, à toute heure du jour et de la nuit. L’essor du numérique suscite donc des interrogations pour les bibliothécaires : comment tirer avantages de ses possibilités ? quelles collaborations mettre en place? les modes de découverte et d’acquisition des œuvres musicales ont-ils suffisamment changé pour remettre en cause la bibliothèque musicale traditionnelle ?
Intervenants :
- Valère Etienne coordinateur de la numérisation au département de la Musique de la BNF
- Dominique Auer, président de l’ACIM (Association pour la Coopération des professionnels de l’Information Musicale) et responsable de la médiathèque de Pacé
- Carl Plessis, président de l’AIBM et responsable documentation de la CMF
- Rodolphe Bailly, adjoint à la direction du Pôle ressources, au département Education et ressources de la Philharmonie de Paris
Dimanche 21 novembre, de 11h à 13h, au New Rose :
- Quelle place pour les pratiques numériques au sein du projet d’établissement ?
Elément clé des transformations à l’œuvre à l’École, la diffusion des usages du numérique dans l’enseignement a constitué et constitue encore un large terrain d’expérimentation pédagogique et un levier de réflexion pour penser les espaces et les temps d’apprentissages et l’inclusion des publics dans le système scolaire. Pourtant, malgré ce mouvement, les établissements d’enseignement artistiques n’ont encore que relativement peu bénéficié des investissements humains, matériels et financiers nécessaires pour penser et repenser la place des pratiques numériques en leur sein.
Dans la continuité de l’expérimentation numérique menée avec le CEFEDEM Normandie, la Confédération Musicale de France et le CEFEDEM Auvergne Rhône Alpes coorganisent une table ronde pour débattre de la place des pratiques numériques au sein du projet d’établissement. Quelles influences sur la pédagogie et sur les enseignements? Quelles types de compétences pour les élèves et pour les enseignants ? Quel partage et quelle collaboration pour y arriver ? Pourquoi faire un plan numérique d’établissement ? Quelles implications, équipements, formations et donc financements? Quel impact sur les territoires et sur les droits culturels ?
Intervenants :
- Sandrine Desmurs responsable du développement des technologies de l’information et de la communication au CEFEDEM Auvergne Rhône Alpes
- Marie Aline Bayon, directrice de l’école de musique connectée de Solaure
- Bruno Devauchelle, chargé de mission TICE à l’université catholique de Lyon, professeur associé du département IME et membre du laboratoire TECHNE à l’université de Poitiers
- Mathieu Gauffre, directeur du CRD de Vannes, vice-président de l’association Conservatoire de France
- Thomas Seyssel, professeur de trompette au CRD de Grand bourg agglomération et créateur du groupe privé Facebook intitulé “Enseignement artistique à distance”
- Louise Courant, Cheffe de projet SDEA pour les Hauts-de-Seine